Lundi 14 août 1944 : début des grèves dans les usines colombiennes Goodrich, Gnome et Rhône, Ericsson, Amiot…
Mercredi 16 août 1944 : destruction du Pont d’Argenteuil. On bloque les voies de passage et de circulation.
Jeudi 17 aout 1944 : les agents de Police débrayent.
Vendredi 18 août 1944 : des représentants du Mouvement Libération Nationale, du Front national de lutte pour la libération et l'indépendance de la France, du Mouvement National des Prisonniers de Guerre et Déportés … investissent la mairie et hissent le drapeau tricolore.
Samedi 19 août 1944: un appel du comité parisien de libération est affiché sur les murs de Colombes et les résistants contrôlent le boulevard du Hâvre (boulevard Charles de Gaulle).
Dimanche 20 août 1944 : des canons allemands tirent au centre ville (mais ils n’ont jamais tiré sur l’Eglise comme le véhicule encore quelques rumeurs).
Lundi 21 août 1944 : Cela mitraille au carrefour des Quatre routes, rue de Paris (Henri-Barbusse) et dans les grands axes de notre commune …
Mardi 22 août 1944 : Des résistants couvrent le boulevard Charles de Gaulle de crève-pneus pour ralentir les véhicules allemands.
Mercredi 23 aout 1944 : les Allemands font des otages parmi les Colombiens.
Lundi 24 août 1944 : les otages sont libérés après d’âpres négociations entre l’occupant de la France et les résistants.
Vendredi 25 août 1944 : C’est la libération du Sud de Paris mais les combats sur Colombes redoublent et des résistants y laissent leur vie.
Samedi 26 août 1944 : Le comité local de libération est constitué.
Dimanche 27 août 1944 : les drapeaux bleu, blanc, rouge pavoisent.
Le 28 août 1944 Colombes et la région parisienne sont libérées.
Pour rester une fervente représente de mon quartier je ne peux qu’en ces jours de commémoration de la libération de la France avoir une pensée émue pour :
- Gilbert Médéric qui a donné son nom au square de la rue de Chatou. Gilbert Médéric mort en mars 1944 avait été un des responsables du mouvement « ceux de la libération » et du groupe « Vengeance ».
- Jean Moulin (école de la rue Etienne d’Orves) qui avait été le président du Conseil National de la Résistance et qui est mort sous la torture.
- Gabriel Péri et Estienne d’Orves fusillés au Mont-Valérien en 1941.
- Pierre Koenig qui a donné son nom à une place qui fut le commandant des Forces françaises de l'intérieur et bien d’autres ...
Ils étaient tous différents mais ils avaient un objectif commun : être libre dans un état souverain.