Ce début de conte n’est pas de moi mais il est si beau que je ne peux pas m’empêcher de le reprendre.
« Combien pèse un flocon de neige ?
»
Demanda la mésange charbonnière à la colombe.
Et la mésange raconta alors à la colombe une histoire :
« J’étais sur la branche d’un sapin quand il se mit à neiger.
Pas une tempête, non juste comme un
rêve, doucement, sans violence.
Comme je n’avais rien de mieux à faire, je commençai à compter les flocons qui tombaient sur la branche où je me tenais… »
L’histoire n'appartient qu’à la conteuse ou aux Mes Anges et elle se déroule vers sa finalité…et je lui en rends hommage...mais mon esprit est parti ailleurs…
Ma plume de colombe est peut être plus pessimiste que la conteuse car elle elle perçoit une autre fin... et si les flocons de neige étaient des actions malintentionnées que l’on pense légères et inoffensives.
On se trouve toujours de bonnes excuses et on se dit c’est juste que des mauvaises pensées, des petits mensonges sans conséquence…
Que ce n’est pas grave.
Que c’est la nature humaine qui est comme cela.
Qu’il n’y a pas mort d’homme.
Qu’ainsi va le monde…
Mais peu à peu toutes ces actions négatives se collent à nous et on y laisse son âme.
La branche qui nous relie au Créateur se casse et nous chutons dans le néant.
Même un oiseau peut s’alourdir s’il ne reste pas en éveil.
Les plumes comme les flocons de neige finissent par avoir du poids.
Rien n’est insignifiant…