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COLOMBES : réponse à un Colombien qui veut connaitre toute l’histoire des cinémas de sa ville
A Colombes, avant la 1ère guerre mondiale (soit 1914 pour ceux qui mémorisent plus facilement les dates) nous avions dans notre commune :
- « Le Colombia » au centre-ville rue de l’Orme.
- « Les Vallées » dans le quartier du même nom, à ce jour c’est un magasin d’alimentation.
- « Le Pierrot Blanc » rue de Chatou dans le quartier Gabriel Péri/Estienne d’Orves avec sa belle façade peinte d’un Pierrot maintenant ironie du sort c’est une entreprise de peinture.
Les Colombiens pouvaient en famille et à pied aller voir un film. Les trois salles de cinéma étant dispatchées sur l’ensemble de la commune.
Après 1918 les Colombiens comme l’ensemble des Français ont eu besoin de se changer les idées d’où l’ouverture de nouvelles salles :
- Le « Colombes Palace » rue Saint-Denis, à ce jour c’est une supérette.
- « La bonbonnière » rue Gabriel Péri.
- Le « Vox » boulevard Edgar Quinet en descendant vers notre regretté stade olympique au sommet de sa gloire (à ce jour c’est un restaurant asiatique).
- Pour le « Pierrot Blanc » de la rue de Chatou dans les années 1960 il devient « l’Atlas » un cinéma spécialisé dans la projection de films maghrébins.
Dans les années 1970, les trois-quarts de nos cinémas colombiens sont découpés, recyclés et leur architecture massacrée.
Le « Colombes Palace » se transforme en salle de concert mais aussi en lieu de distribution des prix. C’est l’époque où l’on mettait à l’honneur les élèves méritants.
C’est la naissance du « Ciné-club » de la Maison des Jeunes et de la Culture.
Et en 1979 les « 4 Clubs » sortent de terre rue du Bournard à la place de l’ancienne place du Marché.
C’est fou ce lien d’hier et d’aujourd’hui entre cinémas et distributeurs d’alimentation (supérette, restaurant et marché).
C’est surement pour rester fidèle à l’expression : nourriture du corps et de l’esprit.
En 1989 la municipalité de l’époque sauve les « 4 clubs » par le rachat des murs et en le modernisant. Il a été de nouveaux en travaux de 1999 à janvier 2001.
Reste que depuis 2008 n’ayant pas été entretenu il a tellement périclité qu’il est à ce jour fermé et caché derrière des barricades.
J’espère que l’agenda 21 sera respecté dans sa rénovation mais aussi l’agenda 22 dans un aménagement spécifique pour rendre accessible ce bâtiment aux fauteuils roulants.
L’agenda 22 c’est l’application durable des politiques en matière d’handicap.
Il serait judicieux que la ville qui se dit très attachée à l’agenda 21 le soit aussi avec l’agenda 22.
Mais comme la ville n'a été très vigilante elle a signé avec une société en redressement judiciaire alors les travaux sont loin de commencer et cela c'est la fin d'une autre histoire...