L’Hôtel de ville est plein ravalement de façade. Il parait que c’est pour des raisons de sécurité.
Il est content de le savoir le clocher de l’église que lui si on le laisse dans cet état c’est peut être parce qu’il ne doit pas être dangereux.
Je ne peux pas vous dire s’il y avait vraiment urgence à sauver l’Hôtel de Ville ou si les travaux ont été accélérés pour être réalisés avant l’augmentation de la TVA.
Je ne sais pas non plus si cela va être fait en éco/rénovation par des rénovateurs.
Et oui rénovateur ce n’est pas qu’un parti politique c’est un nouveau métier qui lui a de l’avenir comme l’annonce le rapport Energy Efficiengy in Buildings.
Reste que je ne vais pas vous prédire l’avenir de notre Mairie que j’espère plus bleu que rose comme la robe de Cendrillon dans le dessin animé de Walt Disney.
Je vais juste vous faire voyager dans le temps et vous projeter dans l’année de son inauguration.
En 1923 l’année de son inauguration l’Hôtel de Ville était un bel édifice style Renaissance en PdT (abréviation pour pierre de taille et non pour pomme de terre), de meulière et de brique avec des fenêtres ornées de balcons.
Reste que ce qui a beaucoup changé c’est que le sous-sol de notre mairie abritait le commissariat, le bureau de bienfaisance, l’assistance et les allocations non familiales mais les allocations militaires.
Au rez-de-chaussée :
Au centre et au bout du hall : l’escalier d’honneur,
A droite : la salle de justice et son greffe,
A gauche : les contributions directes.
Désolée ce n’est pas un cours politique mais juste un constat architectural.
En haut de l’escalier des peintures de Loÿs Prat qui représentent une visite de Marie-Antoinette au Moulin-Joly (non Marie-Antoinette n’est pas une people de la télé-réalité qui visite le collège) et une autre toile : le couronnement d’un athlète (non ce n’est pas Sébastien Chabal qui reçoit la Rugby world cup).
Reste que j’ai du mal à suivre la logique du choix de ces deux sujets pour l’athlète c’est surement un clin d’œil aux préparations des jeux olympiques de 1924 mais pour l’Autrichienne est-ce un hommage de la République à celle qui lui a donné son cou.
A l’entresol : la recette municipale et le bureau de la voirie et sur la gauche le service de l’état civil, la gestion des cimetières, l’enseignement, le service de l’enregistrement et les bureaux de l’hygiène, en quelque sorte toutes les missions obligatoires qui reviennent aux communes.
C’est aussi à l’entresol que se situent le bureau du Maire et ceux de ces adjoints.
Adjoints au masculin car pour le droit de vote la gente féminine peut remercier les Sénateurs qui en 1925 ont repoussé leur droit de vote proposé par les Députés.
Au 1er étage : l’étage « noble » avec la salle des fêtes et des mariages et son plafond décoré par le peintre Paul-Albert Laurens et attenante à cette salle la salle des séances du Conseil municipal et celle des commissions.
Aux 1er et 2ème étage : le bureau du Secrétaire général et les services des contributions, du cadastre, des pupilles de la Nation, l’Office des Habitations à Bon Marché (l’ancêtre de Colombes Habitat Public et non celui du magasin Rive Gauche).
Et au 3ème étage sous les toits, l’économat, les Archives, la comptabilité et le bureau des mutations.
Et sur le clocheton les colombes qui regardaient de haut Monsieur le Maire Architecte Chavany et les notables en chapeau haut de forme couper le ruban de l’inauguration et indiquer que la construction de la Mairie avait couté 620 000 francs.
Cela nous laisse rêveur 620 000 francs.