Une cigogne venue d’une région où le soleil se lève et se rendant dans un pays où il fait toujours chaud elle s’est posée sur les hauteurs de mon colombier pour faire escale et pour me confier l’histoire de la coiffe des Alsaciennes (d’r hüwaletsch).
Colombe m’a-t-elle dit :
Je suis comme toi un oiseau destructeur de serpents. De ce fait je vais te révéler un secret, l’histoire de la coiffe des Alsaciennes.
Cette coiffure est un ruban de plus de 300 cm de long et de 22 cm de large dont on a fait un nœud.
Bouddha enseignait que défaire les nœuds c’est obtenir la libération mais pour cela « les nœuds faits dans un certain ordre doivent être défaits que dans l’ordre inverse ».
La libération n’est pas un vain mot en Alsace.
Oui, Il faut dénouer les nœuds et non les trancher comme le fit Alexandre pour le nœud gordien car un acte de violence ne peut qu’apporter une victoire éphémère.
Même en Egypte ancienne qu’il est sur la tête, à la ceinture… le nœud d’Isis est signe de vie.
Les Alsaciennes le portent bien sur la tête car ce ruban noué pour elles symbolise aussi les ailes des anges. Tu mettras ton espoir dans ses ailes (Psaume 35-8).
Tu vois les Alsaciennes cherchent comme les cigognes et les colombes le réconfort, le repos et la paix « Tu me protègeras à l’ombre de tes ailes (Psaume 16-8).
Les Alsaciennes « schtorisch/à turteltüb » possèdent des ailes et elles le méritent bien.
D’’lieb bring d’’lieb.