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L'instant est au recueillement"
Présente sur place, aux côtés des élus de la Ville rassemblés, et des différents représentants des cultes colombiens, Madame le Maire, Nicole Goueta, a pris la parole au moment de ce rassemblement :
"Colombes, comme tant d’autres villes a voulu rendre hommage ce soir aux victimes de la barbarie et du terrorisme. L’actualité nous rattrape. Notre devise de Liberté, Egalité, Fraternité est frappée de plein fouet par des actes d’une violence inouïe. Nous ne pouvons laisser faire sans réagir, quelles que soient nos origines ou notre religion. Je remercie les représentants des principaux cultes d’avoir répondu ce soir à mon invitation. C’est un beau signe d’unité."
"Aujourd’hui il y a une réalité, la douleur, la détresse de familles de journalistes, d’artistes et de policiers. Nous nous trouvons face à la colère et à l’indignation des citoyens français dans leur ensemble. Nos querelles, nos disputes, doivent s’effacer devant l’unité nationale qui seule prévaut à cette heure, quelles que soient nos origines, notre appartenance politique, notre religion ou nos opinions. Nous ne pouvons qu’adhérer aux propos du chef de l’État. Nous devons faire bloc."
"Il s’agit d’un acte terroriste, perpétrés par des Français, nés sur notre territoire même s’ils ont été formés à l’étranger. Ils étaient connus des services de police et de renseignement. Cette boucherie nous oblige à une réflexion sur nous-mêmes, sur notre République, sur notre vouloir vivre ensemble. Face à la guerre, face au terrorisme, il est de notre devoir de s’armer moralement. Il faut rappeler à nos enfants ce qui distingue le bien du mal. Hier matin, un verrou a sauté, un palier a été franchi. Il est indispensable que la République réagisse vite, qu’elle frappe ses ennemis sans hésitations, sans atermoiements. Toute tergiversation sera analysée par les ennemis de la démocratie et de la liberté d’expression comme une faille à exploiter. L’instant est au recueillement, il est aussi à la mobilisation des services de l’Etat, des élus et des intellectuels face au terrorisme et à la barbarie."
Une minute de silence a ensuite été observée par l'assistance, pour honorer la mémoire "de ceux qui sont morts pour nos idéaux démocratiques".
L'assemblée a ensuite spontanément entonné l'hymne national.