Conte de Noël : Il n’y a pas qu’en économie qu’il y a l’arbre de décision
Il y a bien longtemps dans la forêt du pays à l’autre bout des terres vient un enchanteur à la recherche de l’arbre qui lui permettrait de construire l’objet magique qui égalerait le chant des sirènes.
L’épicéa l’interpella :
- Moi je suis le plus grand des arbres avec mes 40 mètres de haut et je suis le plus sage car j’ai plus de 300 ans, de ce fait je suis digne de vous servir.
L’érable indigné de ce discours pompeux prit la parole :
- Je suis d’un bois noble. Je pousse vite et à l’âge adulte je me couvre de fleurs. J’ai beaucoup plus de valeur qu’un arbre avec des épines.
Vous me faites rire tous les deux moi l’ébène je suis noire dure et très précieuse. C’est moi la meilleure sans conteste.
Moi aussi je suis très dense et dur et je n’en fais pas tout un plat railla le palissandre. Pourquoi pas moi dans ce cas?
Et nous aussi nous sommes la richesse de la forêt s’exclamèrent en cœur l’alisier, le buis, le houx et le charme. Nous sommes plus discrets mais tout aussi utile.
Le magicien fort surpris de tout ce brouhaha les calma de cette phrase :
- Oui vous êtes tous les ornements de notre forêt et comme je ne veux pas choisir et faire de différence car à mon cœur vous m’êtes tous chers je vais tous vous garder.
Et c’est comme cela que fut créé le violon avec 71 morceaux de bois différents, 4 cordes magiques et une âme.
Reste que sans le musicien qui lui donne vie l’instrument resta qu’un ensemble de morceaux de bois.