Inspiré du jugement de Salomon
Deux candidats vinrent devant la place publique pour justifier de leur légitimité et exposer leur différent.
L'un des deux candidats s’exclama :
- Chers Amis moi comme elle nous demeurions dans la même maison.
J’ai obtenu ma mandature ayant les mêmes soutiens que les siens.
Reste que c’est bien après moi qu’elle est rentrée en politique.
Nous avions cohabité un temps sans nous gêner le moins du monde car nous ne partagions pas le même espace vital.
Reste que cette femme a perdu sa famille en allant se réfugier dans les bras d’un cousin germain.
Elle s'est levée au milieu de la nuit et elle a lorgné sur le siège que j’occupe et elle est retournée pour chercher des appuis dans sa nouvelle famille mais aussi dans la mienne.
Le matin, je me suis levé tout heureux pour renouveler ma position et je suis effaré qu’elle essaie de me pousser à terre.
L'accusée répliqua:
- Mais c’est ma place. C’est mon héritage. Tu es d’un autre temps et à la fin de ta gloire.
L’élue c’est moi !
C'est ainsi que ces deux candidats s’apostrophèrent en place publique.
La foule ne comprenait plus rien devant ce grand déballage.
Entre « tire-toi de là que je m’y mette » et « va jouer dans la cour de la circonscription voisine ».
Que vont faire leurs électeurs ?
Ils vont couper leur voix en deux.
Car aucun des deux ne lâchera prise.
Les citoyens se prononceront alors avec sagesse et par forcement dans le sens de ces deux postulants.