Les colombes ont aussi appris à lire et entre les lignes et aux différents niveaux de lecture qui commencent du caniveau pour finir à l’Agneau.
Un titre du Mosaïque de décembre sur l'observatoire de la biodiversité et sa photo ont capté mon attention.
Est-ce une salamandre ?
Je suis plus douée pour reconnaître les espèces d'oiseaux que les "reptiles".
Reste que j’aime bien les salamandres comme celles de François 1er et sa devise (devise pour slogan non pas devise comme monnaie d’échange).
« Je nourris le bon feu et j’éteins le mauvais" Soit tout un programme.
Pour en revenir à l’article de Mosaïque, il est demandé d'observer et de recenser les espèces ayant élu domicile dans la ville.
Et bien aujourd'hui je vais déjà en citer une.
Nous avons des coucous dans la commune.
Non ce n’est pas une métaphore sur l’actualité. C’est juste une constatation d’une race implantée depuis bien longtemps et qui prospère.
Les coucous colombiens se divisent en tribu. Ils sont rarement solitaires mais leurs pratiques restent semblables à celles de leur ancêtre.
Ils pondent dans le nid des autres, trop fatigués pour construire le leur.
C’est alors la femelle bernée qui assure la couvaison et qui nourrit le petit squatteur.
Un seul coucou femelle peut pondre jusqu’à vingt œufs dans la même saison et dans des nids différents. Pour cela elle n’a qu’à attendre que les propriétaires vaquent à leurs activités.
Ce que les parents coucous n’ont pu faire c’est leur rejeton qui termine la besogne. Dès qu’il sort de sa coquille il jette les légitimes œufs hors du nid avant qu’ils éclosent et il prend ses aises.
Le jeune coucou est un éternel affamé toujours le bec ouvert il épuise ces parents adoptifs. Il n’a aucune limite ni retenu, trop centré sur lui-même.
Il se gave de tout ce qui passe.
Reste que s’il vient à parasiter un nid d’un oiseau granivore le jeune coucou meure d’inanition. Il lui manque de la viande fraiche.
S’il nait dans un nid de linottes comme dans celui de certaines espèces de colombe le comportement du petit coucou n’éveille en rien leur instinct maternel. Elles le laissent dépérir.
Le coucou choisi toujours de parasiter l’espèce qui l’a accueilli une première fois.
Mais rien n’est éternel c’est la loi de l’évolution les autres espèces deviennent méfiantes.