Je ne suis pas obligée d’allumer la TV pour suivre un Satellite (Un tournoi dans lequel le vainqueur remporte les droits d'entrées dans un tournoi plus important de poker).

Nous n’allons pas tarder aussi à assister à un Heads-Up (un duel entre deux joueurs de poker)

Je ne suis pas joueuse même de belote de comptoir mais la notion de bluff  psychologique ce n’est pas le plus dur à comprendre enfin pour ceux qui ne sont pas additifs aux jeux d’échecs.

Si je jouais au poker je pense que j’aurais un faible pour le poker Five Card Draw parce que moi je suis une colombe très basique et pas un chat qui installe des machines à sous sur la voie publique.

Dans ce jeu de poker la stratégie d’enchère revêt une certaine anticipation et une connaissance de l’attitude de ses adversaires.

Le Five Card Draw ne permet pas en effet de connaître les possibilités de combinaisons et les mains probables de l’adversaire. 

Mais lorsque l’adversaire est Calling Tation (joueur qui refuse de passer et qui suit même avec de mauvaises mains). Ce n’est plus du poker cela va devenir un jeu de massacre.

Dans le Five Card Draw chaque joueur reçoit ses cinq cartes qui sont inconnues des autres joueurs, et jusqu’à la fin de la partie, aucun joueur ne peut connaître la main de l’autre ni en avoir une idée.

Mais vu la tête de l’adversaire où c’est un super bluffeur ou c’est un Gambler (un joueur qui n’a aucune stratégie) ou un Fast Player un joueur agressif qui relance souvent.

Ce joueur aurait-il du rester qu’à sa place de Dealer (le donneur) ou de Fich (pigeon) ou jouer à chat perché? 

Il parait qu’une enquête a été menée et que 80% des Colombiens interrogés sont favorables au projet de mettre la rue Saint-Denis piétonne.

Pourquoi alors ne pas aller jusqu’au bout de la concertation  et consulter par référendum local les électeurs sur le PDC, le stationnement payant et l’abonnement résidentiel.

Les Colombiens qui ne sont pas électeurs pourraient pour leur part être interrogés par une enquête Ipsos.

Je suis sure que là les électeurs se dirigeraient vers les urnes et ce serait la fin des polémiques.

Le référendum décisionnel local :

Avant:

les communes pouvaient organiser un « référendum local », c’est-à-dire un vote sur un sujet d’intérêt communal. Mais, celui-ci n’était que consultatif, le conseil municipal n’étant pas tenu par le résultat du vote.

Maintenant:

Toutes les collectivités territoriales peuvent organiser des référendums locaux et ceux-ci ont valeur de décision.

Seuls les électeurs de la collectivité et les ressortissants des États membres de l’Union peuvent participer aux référendums organisés par les communes.

 Le projet de texte soumis au référendum est adopté :

·                                si au moins la moitié des électeurs inscrits ont participé au vote

·                                et s’il réunit la majorité des voix

Reste que c’est le conseil municipal qui est décideur de sa mise en place mais si les habitants font pression dans le cadre de la démocratie participative...

 Le site de ma ville ne répond plus mais celui du Plan Local d’Urbanisme (PLU) est encore en service.

  http://plu.colombes.fr/

De ce fait je m’y suis posée.

Bon dans ce site le document présenté en conseil municipal pour le Plan de Déplacement de Colombes (PDC) n’est pas accessible. Cela plante aussi ici alors je me suis rabattue sur le guide.

Dommage ce guide n’est pas daté.

Présente t-il alors le projet avant concertation avec la population ou a-t-il été fait après le passage en conseil municipal ?

C’est cela le problème des documents non datés on a du mal à situer leur rédaction.

Je suppose aussi que page 9 du guide les rues restées en blanc sont encore en discussion ?

C’est un peu hermétique pour moi mais je ne suis d’une colombe lambda.

A la fin de ce document il y est indiqué les actions menées depuis 2008.

Dommage de ne pas y avoir listé à partir de 2008 le nombre de places de stationnement sur la voie publique qui a été et qui sera dans l’avenir supprimé.

« En zone urbaine, les oiseaux ont souvent du mal à trouver des espaces pour nidifier. Par exemple, les espaces boisés sont souvent trop jeunes et ne possèdent pas d'arbres pouvant abriter des cavités. La solution pour pallier ces problèmes consiste à offrir aux oiseaux des abris artificiels. Si ces derniers sont facilement accessibles et protégés, les oiseaux y trouveront plusieurs avantages, comme l'économie d'énergie (pas de recherche d'un nid) et la sécurité (pas de dérangement) ».

http://www.promenades92.fr/atlas-faune/zones-urbaines

En tant que colombes nous vivons plutôt en habitat collectif et dans un colombier.

Ce colombier nous le retrouvons même sur l’ancien blason de ma ville.

Maintenant depuis 2009 le logo de ma ville a changé et il aborde des colombes qui s’envolent à tire d’aile.

Puisque nous n’avons plus de colombiers et que nous ne voulons pas vivre dans des cages à lapins si la municipalité installait pour nous les oiseaux des nichoirs dans les parcs publics (sauf au square Médéric qui lui est vraiment trop dégradé).

La municipalité pourrait aussi mettre à disposition des propriétaires de jardin un nichoir à accrocher pour les moineaux dans leurs arbres.

Nous serions heureux d'y nidifier dans cet espace protégé et de mettre ainsi à l’abri des chats nos oisillons.

Pour mes amis à deux pattes on pourrait aussi leur alléger la taxe foncière pour qu’ils puissent modifier leurs palissades et leurs haies afin d'ouvrir leur jardin sur la rue.

Il faudrait y penser en parallèle au Plan Local d'Urbanisme (PLU) puisque l'on demande aux pavillons (espace privé) de pouvoir de la voie publique profiter de la vue de leur jardinet.

Reste que faire une bonne action pour garder les mésanges dans notre banlieue en leur offrant le gîte et le couvert ce n’est pas aussi de l’écologie.

Liberté Egalité Fraternité trois rues de ma ville.

En 1882 naissait la rue de la liberté en plein centre ville. Le maire de l’époque était Edouard Chaumet un propriétaire.

L’ancien chemin des vaches a été renommé rue de l’égalité par délibération en 1901. Le 1^er élu de la commune de l’époque était Pierre Geoffroix un chef de bureau. Cette rue traverse l’ancien cimetière du centre ville.

La rue Sainte Marie a été débaptisée afin d’être nommée rue de la Fraternité toujours sous la mandature d’Edouard Chaumet.

Cette rue se situe en parallèle à la rue Saint-Denis qui elle a gardé son nom mais dont les riverains loin de perdre la tête continuent de défendre leur droit de circuler et de stationner.

Maintenant en ce début du XXIème siècle que fait-on de nos rues ?

A la fin du XIXème siècle c’était la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Les communes débaptisaient leurs rues pour leur donner des noms plus républicains. Les conseils municipaux laïcisaient même les cimetières en y retirant les croix à leur porte d’entrée.

De nos jours dans nos rues on y fait pousser des horodateurs. On fixe le stationnement.

Cela va faire que l’on va doucement vers la séparation entre la démocratie représentative et la démocratie participative.

Etre Elu c’est avant tout être au service des habitants (électeurs ou pas), habitants qui ne sont pas tous des concitoyens.

Ce n’est plus pour les rues : Liberté, Egalité, Fraternité c’est PDC.